Emménagement

par Céline

Nous voici enfin déménagés ! Après quelques péripéties dont je vais relater les faits, nous voici au fin fond de notre douillet canapé, à geeker sur internet et à s’auto-congratuler sur la douceur de nos nouveaux draps IKEA.

Ce vendredi 30 septembre de bon matin, après avoir passé une soirée polonaise la veille en compagnie d’une soupe du pays et de ses gros cornichons, nous nous levâmes, enjoués à l’idée de quitter la résidence universitaire, motivés pour ranger et faire le ménage. A onze heures, la remise des clefs se passa sans encombre, si on ferme les yeux sur le chinois l’asiatique, qui vola sans vergogne la place de Thomas dans la file d’attente à l’accueil des résidences. A midi, nous étions donc gaiement sans domicile, pour six heures. Nous passâmes l’après-midi à shoppinguer (bien qu’en théorie l’idée faisait faire la moue à Thomas), à quitter en cours une séance de cinéma parce que définitivement, on ne comprend rien à l’allemand, et à découvrir la forêt qui se trouve juste à côté de notre nouveau quartier. Prise d’une intense envie de voyager dans les années à venir, j’investis, au détour d’une librairie, dans un livre en anglais. Le livre parle de filles et de cupcakes roses, il sent bon les soirées plaid au coin du feu. On n’a pas de poêle, mais on a le plaid.

A dix-huit heures, nous devînment les heureux possesseurs des clefs de notre appartement, et a fortiori, de notre appartement. Le lendemain matin, nous nous levâmes, contents comme des chats s’étirant après une longue sieste. Cependant, une ombre apparut à notre bonheur : notre linge de lit était moche. Il allait jurer sur les photos que nous allions prendre. Aussi, ni une ni deux, nous prîmes la décision formidable de passer une partie de la journée, à IKEA. Et ben ce fut bien marrant, et aussi assez étonnant. Pour aller jusqu’au magasin, il nous fallut parcourir un bout de chemin en métro, qui devint tram, puisque nous pûmes admirer la campagne que nous traversions. Et c’est là que se situe le caractère étonnant : ce que l’on voyait, ce n’était pas une campagne comme nous en avons l’habitude en France. C’était une campagne « moderne ». Dans le sens où, les prairies et les champs (non cultivés) étaient ponctués de bâtiments à l’allure très moderne. Bâtiment récents donc, mais en plus, avec une recherche architecturale. Nouveaux lotissements de petites résidences, de maisons, bâtiments publics (bureaux, salles d’expositions, autres trucs qu’on devine destinés au public mais dont on ne comprend pas bien l’utilité). En tant qu’apprenti-architectes, nous nous sommes régalés.

De retour à l’appart, après une visite de notre propriétaire (ce qui nous permit de le rencontrer en chair et en os), rassasiés de nos achats compulsifs, nous pûmes enfin prendre des photos de notre appartement qui affiche désormais, un joli linge de lit.


Toutes les photos de l’appartement, sont LA (cliquez).

Thomas Hauchecorne et Céline Grimaud
Jakobistraße, 29
30163 Hannover
Allemagne

Les gens d’ERASMUS et nous-mêmes avons passé cette semaine un test, qui clôt le mois d’apprentissage de langue allemande (bien que nous espérons avoir de la place en cours d’allemand durant le semestre). Nous nous assurons donc 4 ECTS (crédits), sur les 30 à obtenir pour valider le semestre d’hiver. Il y a fort à penser que la très grande majorité des personnes avec qui nous étions en cours, ait aussi validé le Deutschkurs. A nous maintenant les quelques jours de vacances ! Qu’il est bon de ne rien faire. Comme Baptiste, un collègue architecte novice, que personne n’a plus vu depuis une semaine. Probablement avalé par sa nouvelle connexion internet…