Chips, bière et saucisses

Utah the beauty

par Céline

Il fait chauuuud, dans le désert. 4L d’eau par jour, qu’ils disent. Ok mais après tu fais pipi toute la journée ! Alors on se balade aussi au coucher du soleil, et au lever.

J’ai souvent des impressions genre, d’être dans le Jurassique, dans un environnement surdimensionné avec des dinosaures pas loin. Je pense pas mal aussi à Buddy Longway le trappeur, qui parcourt des terres semblables, avec le Chinook qui souffle son courant (très) chaud.

Le matin à 6h, dans un camping sans électricité, plus de batterie d’appareil photo. S’est fait entendre un cri de rage, dans la tente de l’emplacement numéro 5, alors que c’était encore les « heures de silence ». Mais tant pis, on est partis, seuls dans la plaine, encore tout endormis. On a profité du soleil doux, des ombres marquées, de la végétation qui scintille, des lapins pas timides (beh oui, quel danger représenterions-nous ?) qui mâchouillent leurs buissons tous secs.

Notre camping, au cœur de Arches National Park

On lui a fait peur en passant, il est venu se réfugier près de mon pied

De l’eauuuuu raaaaaaah

P’tit dej sur un rocher du camping

Panpan n°6 broute son p’tit dej, saurez-vous le trouver ?

 

Joyeux anniversaire Guytou !

par Céline

Fêtez ça bien en Toscane, avec votre verre qui contient un breuvage rouge sûrement sans alcool. Bisous bisous !

Les américains sont super sympa

par Céline

Et c’est pas qu’une légende. Ils sont carrément sympathiques. A côté d’eux, je me sens rustre. Par exemple, on s’assoit à une table pour manger avec Thomas, il reste de la place, plusieurs américains s’installent. Nous demandent « Salut, ça va ? Moi c’est John. Patati patata ». Et ce, systématiquement. Je m’assois dans un canapé à côté d’un gars pour bouquiner. Que n’ai-je pas fait ! « Salut ! … ». C’est super marrant. On apprend des petits bouts de vie de ces gens qu’on ne reverra jamais. Et quelle politesse… Bref, on se sent bien.

Steamboat Springs est sur un plateau des Rocheuses. Les reliefs sont doux, c’est une station de ski très aménagée. Perdue dans un immense espace. Peut-être comme beaucoup d’autres villes des Etats-Unis. Thomas est très content du Basecamp, il a retrouvé des copains développeurs, il a vendu des licences de Skatter. Pendant ce temps, j’assistais à des conférences ou bien je potassais la suite.

La suite, c’est que nous avons quitté Steamboat Springs ce matin. Ce soir nous sommes à Moab dans l’Utah. Les premiers kilomètres dans l’Utah on déjà été une claque. Désert à 360°, reliefs incroyables de la Terre, vue très lointaine, chaleur. (il a fait 36° dans la journée). On a vu un lémurien, debout sur ses deux pattes arrières, qui se demandait comment traverser la route sur laquelle on roulait à 130 km/h. Non mon petit, éloigne-toi de ce truc ! Moab est un oasis dans un désert rouge, rafraîchie par la Colorado River.

 

On dépasse le panneau d’entrée dans l’Utah, première aire de repos, on s’arrête. L’image rend rien, mais ça donne presque envie de pleurer tellement c’est beau !

Denver et départ dans les Rocheuses

par Céline

En fait les Rocheuses étaient tout près. A Denver on les discernaient dans le fond, pourtant en seulement une demie heure de voiture on est montés, très vite.

Centre-ville de Denver

Pâtisseries d’un Whole Food Market. Bio et mmh…

Quartier résidentiel de Denver, tout joli

La voiture automatique, c’est fantastique

Dans les Rocheuses

 

Notre voiture est blanche !

par Céline

Septembre 2014, nous étions sur la côte Est des Etats-Unis, à New-York.

Presque deux ans plus tard, nous sommes de retour sur les terres du Nouveau Monde, dans le Colorado, à Denver.

Complètement éclatés par le vol, faim, soif, envie de dormir, nous sommes cependant partis gaiement à la conquête d’un loueur pour récupérer la voiture qui nous accompagnera jusqu’à San Francisco, pendant plus de 3 semaines.

Conduite automatique, larges routes avec une signalisation inédite, dès la sortie de l’aéroport, le dépaysement se trouve aussi et surtout dans le paysage : c’est plat, aride, vide. C’est grand. C’est fou ! Y a pas d’arbres. Ah si, le GPS nous a emmenés par erreur dans un lotissement : pelouses vertes entretenues à grands coups d’arrosage automatique pas écolo pour un sou (c’est là un paradoxe du coin : préservation drastique des parcs naturels alors que la conscience écologique s’éveille difficilement), quelques arbres, des oiseaux !

Et puis des grosses voitures partout… Arrivés à l’hôtel, on se retrouve dans une chambre avec un grand lit, une grande cuvette de toilettes… Bref, on est petits.

Ça ne fait que quelques heures, mais je comprends déjà que New York n’est pas les Etats-Unis.